SCREAM 6 : Une tuerie ? (sans mauvais jeu de mot)

Comme d’habitude, il ne sera aucunement sujet de spoiler dans cet article.
Alors, par où commencer ?
Je ne suis pas du genre à raffoler des films d’horreur. Néanmoins je fais face à une certaine dualité intérieure entre la frousse et la curiosité : 2 caractéristiques fortes de ma personnalité.

Histoire personnelle

J’ai un certain passif avec les films d’horreur. Ma curiosité étant des plus aiguisé dès mon plus jeune âge, je voulais voir tout ce que mes sœurs pouvaient voir. Ce qu’il faut savoir sur mes deux grandes sœurs c’est qu’elles sont mes ainées de 14 et 12 ans.
Le calcul est très simple, lorsque j’avais 5 ans, l’une d’entre elle avait 19 ans quand l’autre en avait 17.

 

Naturellement, une enfant de 5 ans et une jeune femme de 17 ans n’ont pas les mêmes centres d’intérêts. Et pourtant, je voulais tout faire comme mes sœurs parce que oui c’étaient mes uniques modèles de vie quand je ne dépassais pas les 1 mètre.

 

Elles partageaient une chambre dans les combles de la maison (mon frère et moi les ayant virés de leurs deux chambres à notre naissance). J’essayais très souvent de m’y incruster, à toute heure parce que c’était un peu « ma chambre de cœur ». Rien avoir avec mes sœurs, très souvent je m’infiltrais dans leur chambre pour voler pleins de trucs que j’échangeais ensuite à l’école (ouais, triste vérité).

Ce qui m’amène à vous parler de la collection incroyable de VHS (les cassettes de l’époque) qu’elles avaient : la plupart étant des films d’horreurs !

Ma soif de profiter de leur vie, je ne ratais aucun moment pour venir dans leur chambre et ceux même quand elles regardaient des films d’horreur. J’avais interdiction formelle de le dire à mes parents, et les seules autres conditions étaient : interdit de parler et interdit de faire des cauchemars.

 

C’est ainsi qu’avant même mes 6 ans, j’avais vu tous les Halloweens, les Exorcistes, Vendredi 13, Freddie Krueger, et bien entendu Scream.

 

En grandissant, j’ai commencé à devenir très réticente à voir tous les films faisant référence au paranormal, et les films de meurtres c’était OK mais seulement le matin.

 

Il se trouve que OUI j’étais devenue parano, ce qui est logique quand on connait ma naïveté.
Mais passée à l’âge adulte, où la rationalité devient forte, j’ai commencé à reprendre le visionnage de ce genre de film grâce à la série de Ryan Murphy qui m’a captivé par son génie : American Horror Story.

Le Film

Dimanche soir, je décide avec une copine d’aller visionner Scream 6, nouvel opus, casting très sympa avec Courtney Cox ou encore Jenna Ortega.
J’avais bien entendu de très bon souvenir des Scream 1 à 4. Je me suis rendu compte que je n’ai jamais vu le 5 et alors petit conseil : visionnez-le avant d’aller voir le 6, sinon vous risquez comme moi de louper quelques références ou fusils de Tchekhov.

Pour commencer, il est très bien tourné. Les images sont très belles, on est tout de suite dans l’ambiance New Yorkaise (lieu où se déroule l’action, différente des précédents opus qui ont lieu à Woodsboro).

Le fameux coup de téléphone du meurtrier à sa victime rythme l’entièreté du film. Et de nombreux clins d’œil sont faits aux autres films. Très logique, on est sur une continuité de l’histoire.

Sydney n’est pas présente, elle n’est plus le personnage principal depuis Scream 5. La vedette est aux sœurs Carpenter jouées par Melissa Barrera et Jenna Ortega. Je ne peux que saluer leur jeu d’actrices vraiment parfait (depuis Mercredi, Jenna ne cesse de me plaire).

La BO est dingue. Je pense avoir Shazam toutes les musiques du film (avant de me rendre compte que la totalité des crédits étaient dans le générique de fin.

Les scènes ont l’air assez réelle (bien que l’afflux sanguins des personnages me fassent penser à celui des personnages de Kill Bill, on sait Tarantino friand de détails sordides).

Néanmoins, je dois avouer que cet opus est bien moins gore que les Screams originels où on pouvait très clairement voir l’anatomie interne des protagonistes complètement exposé et explosée. J’avoue préférer le moins gore !

 

Petit bémol, chaque scène de crime est annoncée de manière très équivoque par une musique de suspens. Alors oui pour ceux qui aiment se cacher les yeux c’est une bonne façon de reconnaitre le moment, en revanche pour les autres, tout est très prévisible.

Le scénario est assez simple et je trouve dommage que le côté thriller n’est pas été plus travaillé. J’avais deviné la fin très tôt et j’étais, pour le coup moins surpris. Ce qui m’a laissé un petit goût de déception.

En bref

C’est un film que je vous recommande de voir, au cinéma pourquoi pas, je ne pense pas que vous « perdrez » votre argent. Il est bien fait, il est agréable à voir [je me comprends quand je dis agréable]. N’oubliez pas de bien regarder les opus précédents pour pouvoir faire les bons liens. Le dénouement n’est pas inattendu ou soudain pour ceux qui ont l’habitude de voir ce genre d’œuvre. Mais le film n’en n’est pas pour autant décevant. On reste sur un bon sixième volet. Ce qui n’est pas toujours gagné.

 

Si vous l’avez vu, laissez-moi vos commentaires pour que l’on puisse échanger dessus. Si vous ne l’avez pas vu, ne regardez pas les commentaires pour ne pas vous faire spoiler.

 

Leila.

Crédits  photos : Scream 6 ©️

2 Responses

  1. La scène d’ouverture est juste dingue et le casting très efficace! Mais j’avoue la révélation finale est plutôt facile comprendre à mi-parcours.
    J’ai bien flippé au tout cas lol!

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