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Je ne vais pas parler de dépression, je ne pense pas que ça me soit arrivé.
Cependant, je ne peux m’empêcher de remarquer que la vie est faite de bons moments mais aussi de moins bons. Il ne faut pas perdre de vue que l’expérience de la vie n’a pas à être « lisse », et que ce sont ces cicatrices qui lui donne de la beauté finalement. Plus facile d’apprécier le bon lorsque l’on a connu le mauvais.
Tout être humain va rencontrer au cours de son existence des périodes plus ou moins difficiles et des moments de bonheur ultime. Mais je pense que ce qu’il faut essayer de faire au maximum, c’est de voir le verre à moitié plein… et ce même lorsqu’il ne paraît que très peu rempli.
Au cours de mon existence, j’ai connu de nombreux moments négatifs comme le deuil, la maladie, la trahison, la déception, la tristesse … et vous me direz, comme tout le monde.
Bien entendu, mais ma maman m’a appris quelque chose de très important : « la vie est belle quoi qu’il arrive, alors ne laisse pas le fait des choses ou des autres t’atteindre« .
Elle a bien raison, je parle beaucoup de santé mentale avec mes proches parce que ça m’importe énormément. Et il est vrai que lors d’un évènement néfaste, j’essaie de digérer la chose au plus vite, pour la mettre derrière moi, et aller de l’avant. Je refuse qu’une situation, quelle qu’elle soit ne me gâche une partie de vie qui est tellement courte et tellement précieuse.
Alors pour ça, j’ai une recette qui fonctionne assez bien, et je me suis dit que vous la partager pourrait vous faire du bien et peut-être qui sait, en aider quelques-uns.
Par instants simple, j’entends banals. En ce qui me concerne c’est aller dans un magasin bio pour me choisir des huiles, c’est aller chez Cultura pour lire des petits extraits de livres ésotériques [oui je ne peux pas tous les acheter alors je les lis sur place : COUPABLE]. J’aime aussi m’arrêter au bord de la route pour caresser des chevaux et leur donner de l’herbe. J’aime me promener dans les champs, les lacs, les forêts [quoi que depuis le projet Blairwitch j’essaie d’éviter au max] …
Je me reconnecte à l’essentiel, la nature, l’extérieur, les récits… Et ça me permet de prendre de la hauteur par rapport à n’importe quelle situation. Je relativise, je me dis qu’il y a pire, je me dis que tout ne se résume pas à ça. Et j’avance !
RIRE ! Le combat contre le mal se fait grâce au rire ! C’est une arme infaillible, alors si vous ne voulez pas parler de vos problèmes, essayer juste de vous entourer de vos amis. Ils vous connaissent, vous les connaissez, pas besoin d’épiloguer. Passez un bon moment, riez, profitez, écoutez leurs histoires débiles mais tellement riche… Échangez, partagez, recevez, et allez de l’avant.
Rien de mieux pour marquer la fin d’un process que de changer une ou plusieurs choses. Couleur de cheveux, coupe de cheveux [on dit d’ailleurs « une femme qui se coupe les cheveux et une femme qui change de vie« ], décoration, maison, appartement, voiture, vélo, adopter un petit animal [en prenant bien en compte les responsabilités qui vous incombent vis-à-vis de lui], faites un tatouage… et avancez !
Elle c’est Tina Turner, une lapine naine tête de lion, et elle rejoint la famille mardi !
Acceptez-les, pleurez quand vous en avez besoin. Les larmes viennent quand vous parlez : ne les retenez pas par pudeur, tout le monde pleure, personne n’a le droit de juger les larmes de qui que ce soit. Alors laissez les sortir.
Le corps n’est pas fait pour garder ce qui doit sortir. Regardez la douleur que vous ressentez quand vous n’allez pas aux toilettes ou que vous vous retenez trop longtemps. Eh bien les larmes c’est pareil, si vous les gardez, elles vont vous faire mal. Alors laissez tout sortir, et ensuite avancez !
Voilà mes petits trucs à moi pour avancer dans le brouillard. Je les partage pace-que je me dis que ça peut en aider certain mais aussi parce que j’ai espoir que vous partagiez vos propres trucs en commentaires. Vous aussi dans le but d’aider à avancer.
Je vous souhaite de passer un magnifique week-end de Pâques !
